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Idées de sorties

Mythique Côte Fleurie

Mythique Côte Fleurie

Cabourg, la romantique, Houlgate, la fantaisie balnéaire, Villers-sur-Mer, la cossue, Deauville, la mondaine, Trouville, la charmante, Honfleur, avec son bassin et ses rues pavées. Sous la dénomination de Côte fleurie, un chapelet de localités célèbres, synonymes de chic et de romantisme. Alignement de villas Belle Époque rivalisant d’excentricités, bord de mer vivifiant, fantômes d’artistes illustres et paysages immortalisés sur toile et sur pellicule peuplent ce littoral baigné d’une lumière magique et d’une douceur climatique.

La Côte fleurie, ou le chic balnéaire

Au 19e siècle, les élites fortunées lancent la vogue des bains de mer et créent la station balnéaire. Les cités de la Côte fleurie émergent. Prisées des artistes qui contribuent à leur renommée, elles se développent.

À partir des années 1930, les adeptes les plus élitistes délaissent la Côte fleurie au profit de la Riviera, mais le progrès des transports, les congés payés et l’expansion du tourisme, conduisent sur les plages une nouvelle population qui fait perdurer et croître la fortune des sites balnéaire.

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? Dans les années 1930, sur les plages de Deauville, Coco Chanel participe à l’émergence de la mode du teint hâlé, renversant le canon de beauté féminine qu’était la blancheur de peau des élites.

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La Côte fleurie, source d’inspiration

L’atmosphère, la vie, les paysages et la lumière de la Côte fleurie n’ont cessé d’attirés les artistes qui y puisent l’inspiration et y trouvent un cadre propice à la création.

Nombreux sont les écrivains (Gustave Flaubert, Marcel Proust, Marguerite Duras…) qui y séjournèrent régulièrement.

Au 19e siècle, les peintres sortent des ateliers et plantent leurs chevalets en plein air pour saisir sur la toile la lumière de la Côte fleurie et capter l’émotion (Mozin, Huet, Corot, Boudin, Courbet,

Monet, Caillebotte, Pissaro, Seurat…). Au 20e siècle, les fauves reprennent les thèmes de leurs aînés avec force couleurs (Dufy, Van Dongen…).

Depuis les années 1920, plages, villages et villas offrent un décor naturel de choix aux cinéastes, qui viennent planter leurs caméras à quelques kilomètres de Paris ( Un singe en hiver à Villerville, Intouchables à Cabourg, Un homme et une femme à Deauville, Les 400 coups à Villers, Je reste à Blonville-sur-Mer, Bob le flambeur au casino de Deauville…).

Quand Cabourg devient le Balbec de Proust

« Ayant appris qu’il y avait, à Cabourg, un hôtel, le plus confortable de toute la côte, j’y suis allé. » ‘Lettre de Marcel Proust à Mme de Caraman-Chimay, été 1907). Chaque été, pendant 7ans, l’écrivain revient à Cabourg et dépeint le Grand Hôtel et la promenade. « […] cette salle à manger de Balbec, apparaissait nue, emplie de soleil vert comme l’eau d’une piscine, et à quelques mètres de laquelle la marée pleine et le grand jour élevaient, comme devant la cité céleste, un rempart indestructible et mobile d’émeraude et d’or. » (À l’ombre des jeunes filles en fleurs).

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À faire sur la Côte fleurie

Curiosité : les Vaches noires

Il s’agit de falaises hautes d’une centaine de mètres, situées entre Houlgate et Villers. Ces gros blocs recouvert d’algues évoquaient aux marins un troupeau de vaches. Le site, protégé, se découvre à pied, à marée basse. Il abrite des fossiles datant de plusieurs centaines de millions d’années, témoins d’un lointain passé tropical.

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